Histoire
Histoire de Marie
Le nom de Marie apparaît pour la première fois en 1066 dans un acte de donation à l'Eglise par deux frères de la maison de Glandèves. L'implantation du village est probablement bien antérieure. Des vestiges et des objets témoignent de la présence de l'homme, dans nos montagnes, dès l'âge de bronze. La présence des romains est également attestée par la découverte d'objets sur la commune voisine de Clans. Le village se trouve sur la "Strada reale", une des principales voies de communication médéviales reliant Cimiez à Barcelonnette et Embrun.
Le peu de sources écrites ne permet pas de connaître l'histoire du village avant le début du XVIII° siècle. Le village est cependant mentionné dans des actes relatifs à des versements d'impôts ou des biens de la famille Illonza coseigneur de Marie.
En 1246, la pape Innocent IV, installé à Lyon, accorde des privilèges au prieuré de Saint-Ferréol à Marie.
En 1388, avec le comté de Nice, Marie quitte la Provence pour intégrer le duché de Savoie. Le village fait partie intégrante du comté de Beuil, géré par les GRIMALDI, jusqu'en 1618 où le duc de Savoie Charles Emmanuel en fait don à son Grand Camérier Emmanuel Baciloto. Les descendants, Ogliati de Verceuil et De Capris en seront les feudataires jusqu'en 1722.
A cette date, Victor Amédée II, roi de Sicile et duc de Savoie, dont les caisses sont vides à cause des guerres successives, vend le fief pour six mille lires à Joseph-Philippe Lovera de Coni avec le titre comtal. En 1788, le fief est élevé au rang de marquisat, en reconnaissance des services rendus par son fils César Lovera Di Maria, Premier Président du sénat de Nice. De nos jours, le titre de "Marquis de Marie" est toujours porté par l'aîné de la lignée.
"Loyal ou rien"
Après avoir été épisodiquement français (1691-1697 ; 1706-1713 ; 1744-1748 ; 1793-1814) le village le devient définitivement en 1860 avec le rattachement de la Savoie et du Comté de Nice.
Bien que faisant partie des plus petites communes de la Vallée de la Tinée, Marie a abrité jusqu'à 350 habitants vivant essentiellement d'une agriculture de montagne : oliviers, vignes, céréales, ovins, . . . .