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  • Journée nationale de la Résistance

    Journée nationale de la Résistance

    Vendredi 27 mai 2022

    Il y a 79 ans, le 27 mai 1943, se tenait, au 48 de la rue du Four, dans un Paris occupé où flottait le drapeau nazi, la première réunion du Conseil National de la Résistance.

    Les représentants de huit mouvements de Résistance, six partis politiques et deux syndicats, décidèrent d’unir leurs forces pour lutter contre l’occupant nazi. Sous l’égide de Jean Moulin, missionné par le Général de Gaulle, dix-huit hommes et une femme s’unissaient pour déployer partout en France cet esprit de résistance qui animait ceux de Londres depuis le début de la guerre. Bientôt cet esprit deviendrait « la Résistance », rassemblant derrière elle les Françaises et les Français de tous horizons pour mener de l’intérieur le combat commun de la Libération.

    Ce 27 mai 1943, rassemblé dans l’ombre, ce premier Conseil National de la Résistance allait permettre de transcender les différences de chacun derrière une même cause, celle d’une Résistance unie contre l’envahisseur. S’en suivirent les combats éclatants pour la libération de Paris, puis celle de l'ensemble de la France aux côtés des Alliés et, enfin, la reconstruction d’un pays libéré mais affaibli.

    Au cœur de ce combat était la jeunesse, dont la fougue n’atténue pas le courage de ces lycéens et étudiants qui entonnèrent la Marseillaise aux abords de l’Arc de Triomphe, le 11 novembre 1940 ; cette fougue qui couvre de gloire la mémoire des fusillés du lycée Buffon ; et nous emplit de reconnaissance pour ces jeunes Français qui, refusant le Service du travail obligatoire, prirent les armes dans les maquis de France.

    Aujourd’hui comme hier, l’esprit de la Résistance constitue une source d’inspiration et d’engagement pour les jeunes générations, qui incite à la générosité, à l’enthousiasme dans l’action et à faire face aux défis de notre temps.

    Il y a 79 ans, au 48 de la rue du Four, ces résistants ont montré aux Français qu’il est un combat plus grand encore que ceux qui les avaient opposés, un combat pour la France, que les Français n’auraient pu gagner autrement que dans l’unité.



    Parce que c’est la France.

    Vive la République !

    Message de Monsieur Sébastien LECORNU, ministre des Armées

  • Journée nationale de la Résistance

    20 05 22 ministere des armees

     

    La Secrétaire d’État

     

     

     

    27 mai 2020

    Journée nationale de la Résistance

    Message de Geneviève DARRIEUSSECQ, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées

     

    C’était il y a 80 ans, c’était la douloureuse année 1940. Dans l’accablement général, le « non » du premier jour dessinait un nouvel espoir. Le général de Gaulle avait insufflé une volonté, belle mais redoutable, enthousiasmante mais périlleuse. Celle du maintien, en tout lieu, de la France au combat, pour que, à l’heure de la victoire, ce mot se proclame toujours en français.

    C’était il y a 75 ans, la victoire était là ! La Résistance intérieure avait apporté une contribution essentielle à la Libération. Les « Jours heureux » du Conseil National de la Résistance nourrissaient l’espérance des lendemains.

    5 ans de lutte, de faits d’armes, de petites et de grandes actions : un attentiste prudent devenu agent de renseignements, une pourvoyeuse de tracts et de journaux clandestins, un couple de passeurs à l’abnégation sans borne, un réfractaire au STO venu grossir les rangs des maquis, un jeune saboteur minant les lignes de communication de l’ennemi, un combattant de la nuit devenu insurgé au grand jour. La Résistance était le courage de ces individus issus de tous les horizons, une fraternité au combat. Elle était ces réseaux d’action mais aussi ces grands mouvements qui préparaient et qui organisaient patiemment, en souterrain, le retour de la liberté dans la métropole.

    Pour que le but fut atteint, il fallait sans cesse, à mesure des évènements, poursuivre l’effort en défiant les risques. Tués dans les maquis, fusillés au petit matin, torturés dans les caves, déportés dans les camps, le dernier souffle de nos héros a bien souvent crié « Vive la France » avant de s’éteindre. Chaque sacrifice était un pas de plus vers la Libération et venait exalter le courage des vivants.

    Chaque 27 mai, nous honorons « l’armée des ombres » et nos éclaireurs de la liberté. Qu’ils soient célèbres ou anonymes, qu’ils soient les héros de tout le pays ou l’emblème d’un village, ils peuplent nos rues, nos places, nos écoles. Ces noms, nous ne devons pas les oublier. La reconnaissance de la Nation ne faiblit pas car nous savons que nous devons tant à ces femmes et à ces hommes.

    Chaque 27 mai, nous nous souvenons de la première réunion du Conseil National de la Résistance. Ce jour de 1943 couronnait les efforts de Jean Moulin qui avait reçu la mission essentielle d’unifier la Résistance. Des mouvements, des partis, des syndicats ont uni leurs forces pour répondre à l’abaissement et pour préparer les réformes de la France libérée. Tous ont su, dans l’épreuve, s’élever au-dessus des désaccords et des différences idéologiques, pour placer haut l’intérêt supérieur de la patrie. Le combat pour l’unité de la Résistance, ce fut assurément le combat pour une France unie à l’heure de la victoire, pour une France prête à bâtir le monde de demain.

    Chaque 27 mai, cette journée nationale est un appel à la jeunesse. Le combat pour l’unité, pour la solidarité, pour la dignité humaine, est toujours d’une brûlante actualité. Poursuivons-le !